Viabilité des projets de construction : tout ce que vous devez savoir sur l’étude de faisabilité

étude de faisabilité

Les particuliers ou les organisations qui envisagent les projets de construction, d’extension ou de rénovation se heurtent parfois à l’épineuse question de l’étude de faisabilité. Si cette expression paraît rébarbative pour la plupart des personnes, il n’en demeure pas moins qu’elle est une opération décisive avant toute initiative de construction.

L’enjeu de cette expertise se décline en plusieurs paramètres dont le coût estimatif des travaux, la viabilité du projet, la mise au point des plans détaillés. En tenant compte du fait qu’une telle étude couvre des aspects juridiques, techniques et économiques, l’implication des experts dans ce processus est donc indispensable.

Nous vous dévoilons dans cet article les tenant et aboutissant de l’étude faisabilité qui s’exécute en prélude de tous travaux de construction.

L’étude de faisabilité, qu’en est-il réellement ?

L’étude de la faisabilité est une procédure qui porte sur l’analyse de la viabilité d’un projet. Elle se penche particulièrement sur les aspects techniques, financiers et légaux dudit projet. En effet, dans le cadre des travaux d’ingénierie relatifs aux BTP, cette étude se charge d’analyser minutieusement la possibilité de réaliser un plan.

Elle identifie toutes les conditions d’éligibilité du projet en se basant sur un cahier de charge élaboré par le chef projet ou le client. L’étude de la faisabilité permet ainsi de mettre en surface tous les besoins relatifs au programme, le coût des tâches à accomplir et les différentes solutions pour la réussite des travaux.

À qui doit-on faire recours pour une telle expertise ?

L’étude de la faisabilité des travaux doit être menée sous la houlette d’un professionnel. Ainsi pour les travaux de construction de bâtiments ou de certains aménagements la personne la mieux indiquée est l’architecte.

Il est la personne appropriée pour confirmer si le projet est réalisable ou pas. Toutefois, si vous recherchez une structure compétente pour mener une étude de faisabilité dans le domaine du bâtiment, vous trouverez sur le site https://structalis.fr les références adéquates.

Les différentes phases d’une étude de faisabilité

étapes

La conduite d’une étude de faisabilité nécessite de la rigueur et de la perspicacité. Cependant, pour un résultat satisfaisant, il faudrait suivre scrupuleusement certaines étapes.

Dans le cadre d’une étude de faisabilité, les architectes en coopération avec le bureau d’étude chargé de la maîtrise d’œuvre respectent une chronologie dans les travaux d’expertise. Les différents besoins du projet doivent être au préalable définis.

 Ces besoins ne sont pas seulement d’ordre financier.

Elle concerne également la logistique, les compétences techniques et les méthodes d’exploitation. Après cette évaluation, une étude des différents scénarios possibles s’impose. Certes, les moyens sont réunis pour mener à bout ce projet, mais il est indispensable d’analyser scrupuleusement toutes les démarches qui seront entreprises pour que les objectifs fixés soient atteints. Ce niveau exige l’implication de tous les acteurs du projet. Pour ce faire, l’analyse MOFF est l’outil idéal pour ce travail.

 C’est une analyse qui consiste à déterminer les menaces, les faiblesses, les forces et les opportunités du projet. À l’issue de cette étude, le choix doit se porter sur un seul scénario. Lorsque cette expertise est menée, la mise en œuvre du projet peut démarrer.

Dispositions légales relatives à l’étude de faisabilité

La réglementation en vigueur prévoit une étude de faisabilité pour toute opération de construction dont la surface hors œuvre excède 1000 m2. Cette étude vise spécifiquement les solutions d’approvisionnement en énergie.

En fonction des indicateurs de l’étude, cela permettra d’opter pour une solution performante et économique. Toutefois, cette prescription ne concerne que les résidences individuelles ou les maisons mitoyennes.

Sur le plan juridique, la mise en œuvre du projet est également assujettie aux lois locales relatives à l’urbanisation. La commune d’implantation de l’œuvre doit en effet accepter les aspirations parfois singulières des maîtres d’ouvrage.